En mars 2012, le portail de la Photographie, araGo, était officiellement lancé sous la houlette de la Réunion des Musées Nationaux. Ce bel album numérique, en accès libre et gratuit, permet de consulter l’ensemble des collections de photographies conservées en France. A l’occasion du premier anniversaire d’araGo, Jean-Paul Bessières-Orsoni, chef de l’Agence photographique de la RMN, a accepté de répondre aux questions de Photo Memory. Entretien vidéo en 7 épisodes…
Vous l’avez peut-être déjà croisé au cours d’une balade sur le Net, ou vous en avez peut-être même fait un objectif de consultation sur le Web : le portail araGo a de quoi vous tenir en haleine pendant des heures, tant le catalogue d’images recensées est déjà imposant. Quelque 27 000 photographies exposées aux yeux de tous constituent la base ouverte officiellement depuis un an. Pour fin 2013, cette base devrait même atteindre les 35 000 photographies.
Alors pour bien comprendre le fonctionnement de ce portail ; pour bien en percevoir aussi l’intérêt, et pour savoir également à quel avenir est promis araGo, je suis allé voir Jean-Paul Bessières-Orsoni dans son bureau, au siège de la Réunion des Musées Nationaux, rue de Bercy, à Paris. Des locaux modernes, qui n’ont rien à voir avec l’image traditionnelle que l’on peut se faire des archives.
Des particularités d’araGo aux projets de développement, en passant par le traitement du catalogue et les utilisateurs, tout est dit -ou presque- sur l’essentiel de la vie du portail de la Photographie.
1 – Quelles sont les particularités d’araGo ?
En quelques mots : « L’idée est de reconstituer une photographie, comme un ensemble que l’on peut lire indépendamment de l’endroit où se trouve les images. »
2 – Quels critères de constitution du catalogue ?
En quelques mots : « Le seul critère d’entrée dans araGo est qu’une image soit présente dans les collections que l’on présente. »
3 – Qui sont les contributeurs d’araGo ?
En quelques mots : « araGo a vocation à s’ouvrir à l’ensemble des endroits et des lieux qui concernent la Photographie. »
4 – De grands photographes sont absents d’araGo, pourquoi ?
En quelques mots : « Pour certains auteurs, on n’a pas reçu encore l’accord de diffusion. Et pour d’autres, il y a des refus ! »
5 – Quels usages pour les utilisateurs ?
En quelques mots : « Il y a des gens qui ont une approche sur le croisement des oeuvres entre elles : les différents tirages issues d’un même négatif, ou les séries et les ensembles. »
6 – Wikiconos, l’outil de repérage des fonds
En quelques mots : « Wikiconos, c’est un inventaire constant -alimenté par des gens qui détiennent des images et des fonds- de la localisation de ces fonds. »
7 – Des outils pour séduire un public plus large
En quelques mots : « On travaille sur des applications pour smartphones et tablettes, et on a la volonté d’inscrire araGo dans des projets d’éducation artistique. »