Description
S e faire prendre en photos, à dos de dromadaire, aux pieds du Sphinx et des pyramides d’Egypte, voilà qui était certainement plus exotique et exceptionnel au début du XXe siècle qu’au début de notre siècle numérique…
Deux photos souvenirs que l’on doit certainement au succès fulgurant de Kodak et de son fondateur George Eastman, qui a tout fait pour rendre populaire l’usage de la Photographie. On imagine donc très bien ici le contexte de ces prises de vue : le compagnon ou la compagne de voyage de cette touriste de la première heure a tenu à immortaliser cette balade en dromadaire, comme le ferait aujourd’hui n’importe quel quidam équipé de son smartphone et de sa canne à selfie…
Au final, vous avez ici deux parfaites illustrations des prémices de la photographie touristique, exercice banal sur la forme mais toujours captivant et émouvant sur le fond pour les histoires qu’elle nous suggère. Car, vous en conviendrez certainement, regarder cette femme, plus ou moins à l’aise sur le dos du dromadaire, n’est que le début d’une longue balade dans notre imaginaire…
Ces deux petits tirages ne vont pas l’un sans l’autre. Ils proviennent probablement d’un album personnel de photos souvenirs relégué dans un grenier, avant de finir dans un carton sur un trottoir. Les rassembler dans un cadre en face-à-face est une façon de prolonger l’histoire et la mémoire de cette anonyme, certainement plus habituée au confort du fauteuil crapaud d’un boudoir que sur la selle de ce dromadaire. Sans oublier le photographe, cet éternel personnage de l’ombre…
