Description
V oici un portrait de Steve McQueen bien trompeur ! Car le titre donné ci-dessus ne ferait pas le lien avec le film Papillon, que l’on pourrait penser tout naturellement que cette photographie est un moment volé du quotidien de l’acteur américain. Et que ses tatouages sont des marques de son passé tourmenté d’adolescent ou de soldat de l’armée américaine.
Pourtant, il n’en est rien ! Steve McQueen apparaît ici dans le rôle d’Henri Charière, alias Papillon. Papillon, bagnard français, condamné au bagne de Cayenne, et évadé. Bien des années plus tard, en 1969, il raconte son incarcération et son évasion dans un roman éponyme. Grand succès de librairie ! Quatre ans plus tard, en 1973, Hollywood met le livre en images, sur l’initiative du producteur français Robert Doffmann.
C’est le réalisateur américain Franklin J. Schaffner qui réalise le film. Devant sa caméra : Steve McQueen donc, dans la peau de Papillon, et Dustin Hoffman qui traitera parfois son partenaire de jeu de « son of a bitch ». Les rapports entre les deux acteurs ayant apparemment fonctionné dans une logique de rivalité amicale pendant le tournage.
Un papillon, 4 as et une tête de mort pour costume
Ce portrait de Steve McQueen, le torse tatoué d’un papillon notamment, a été l’une des photographies diffusées pour la promotion du film. L’image est officiellement référencée PA-25, comme vous pouvez le voir dans le coin inférieur droit du tirage argentique d’époque qui vous est proposé ici.
Contrairement à l’idée que l’on pourrait s’en faire, Steve McQueen n’était pas un aficionado du tatouage. Les 4 as, le papillon et la tête de mort qu’il arbore sur son torse relèvent plus du tatouage malabar, éphémère, que du tatouage permanent.
En 20 ans de carrière, Steve McQueen avait déjà eu l’occasion d’endosser le costume trois pièces de Thomas Crown, l’imperméable de Frank Bullitt, ou encore le blouson bombardier de Buzz Rickson. A chaque fois, l’illusion était parfaite. Elle l’est aussi avec Papillon. Un naturel désarmant qui contribue à entretenir le mythe, encore aujourd’hui.