Description
L es rayures sont déjà une source majeure de composition en photographie, qu’elle soit professionnelle ou amateur. Mais quand le reflet et le mouvement de l’eau s’en mêlent, elles deviennent une source infinie d’écriture visuelle.
Le photographe, auteur inconnu du présent cliché, a su tremper son œil en surface pour écrire et jouer avec ses rayures déformées. En prenant soin d’intégrer dans sa composition ce goéland à bec cerclé.
L’animal immobile fait figure de point final indispensable à notre lecture photographique. Il est aussi le seul point de repère fixe au service d’une composition sinon trop vague et trop flottante.
Ce tirage argentique a été utilisé pour publication dans la presse en 1969. Comme le souligne l’une des mentions manuscrites au dos de l’épreuve, cette photographie abstraite à effets de rayures a été primée lors d’un concours photo. Et bien des années après, cette distinction reste entièrement méritée.