Description
C e photochrome des palais des Nations est l’occasion de replonger en un coup d’œil dans le Paris d’autrefois. Le Paris de l’Exposition universelle de 1900. En couleurs, qui plus est !
Très vraisemblablement, cette vue a été prise de l’aquarium, situé alors rive droite de la Seine. Elle nous offre une jolie vue panoramique des pavillons construits quai des Nations pour l’exposition universelle.
Ce photochrome P.Z. (Photoglob Zürich) est toujours monté sur son carton d’origine. Comme tous les photochromes de cette époque, il est titré en lettres dorées. En l’occurrence ici : 17304. P.Z. – Paris. Les palais des Nations III.
Sont visibles, de gauche à droite, les pavillons de la Belgique, la Norvège, l’Allemagne, l’Espagne, Monaco, la Suède, la Grèce, la Serbie. Au delà du pont de l’Alma, on aperçoit également le pavillon du Mexique. Et de toute son élégance, derrière, la Tour Eiffel domine ces différents palais des Nations.
A pied ou en bateau
Les quelque 48 millions de visiteurs avaient la possibilité de parcourir les 267 hectares de l’exposition universelle à pied bien sûr. Mais ils pouvaient aussi le faire en bateau, comme on peut logiquement le deviner sur ce photochrome d’époque.
Le bateau semble longer un à un les palais des Nations, avant de déposer et reprendre des passagers au prochain arrêt. Un moyen de transport proposé dès l’exposition universelle de 1869. Depuis Paris n’a jamais perdu ces bateaux. Ceux-là même que l’on appelle bateaux-mouche.
Aujourd’hui, les touristes apprécient toujours de pouvoir découvrir Paris en navigant sur la Seine. Mais évidemment, ils ne peuvent plus admirer les palais des Nations de ce photochrome, démantelés après l’exposition universelle. Le quai a lui-même été rebaptisé en quai d’Orsay.