Description
L e sujet central de ce tirage vintage, c’est bien Joan Crawford. Mais cette photographie rend hommage aussi à deux personnalités incontournables de l’âge d’or d’Hollywood : le costumier Adrian, et le photographe Clarence Sinclair Bull.
L’actrice américaine Joan Crawford apparaît ici dans le rôle de Letty Lynton, élégante amoureuse et empoisonneuse du film éponyme (1932). Si l’incarnation du personnage passe avant tout par la façon de jouer, ses toilettes sont tout aussi importantes. Un style travaillé et adapté par Gilbert Adrian, LE styliste incontournable de la Metro Goldwyn Mayer (MGM), avant-guerre.
Par ses robes, ses manteaux et autres ensembles d’intérieur, c’est Adrian qui contribuera à toute la splendeur de Joan Crawford à l’écran. Et dans son quotidien de star. Tout comme il a pu le faire aussi pour Greta Garbo.
La légende au dos de ce tirage de presse diffusée en 1933 ne s’intéresse d’ailleurs qu’à la robe de Joan Crawford. Sans prendre la peine de mentionner ni le film Captive (titre en français), ni Adrian Adolph Greenberg (1903-1959).
Pour une tenue de soirée formelle, Joan Crawford, ex-épouse de Douglas Fairbanks JR. et star de la Metro-Goldwyn-Mayer, porte cet ensemble de velours noir. La robe est portée au sol et ajustée à la forme. Le retour de la jupe fendue est présent dans ce modèle avec un accord sur un plissé d’organdie blanc formant une bordure à volants. Des plis en organdie autour des manches, un effet jabot au col et une cape d’épaule séparée avec col montant en organdie complètent la tenue.
On remarquera aussi que Clarence S. Bull, auteur de ce portrait de Joan Crawford, n’est pas plus cité que le créateur Adrian. C’est pourtant bien à lui, photographe officiel des stars de la MGM, dont Greta Garbo, que l’on doit cette photographie. Des informations extérieures nous ont permis de le déterminer.
Devant une porte ciselée qui rappelle les volants d’organdie aux extrémités des manches, Joan Crawford s’affiche pleine d’assurance devant l’objectif. Le fruit de l’expérience et d’une réelle complicité avec le photographe.
