Description
Q ue ce soit Alger la joyeuse (el Bahdja), Alger la bien-gardée (el mahroussa) ou Alger la blanche, la capitale algérienne a bien changé en plus d’un siècle d’histoire mouvementée. Ce photochrome nous plonge dans Alger autrefois, telle que la ville apparaissait à la fin du XIXe siècle.
On y voit tout au fond la Casbah, la ville ancienne désormais considérée comme patrimoine mondiale par l’UNESCO. Plus en avant, le quartier d’Isly et le Mustapha inférieur et sa gare, le long du port d’Agha.
Au premier plan, les constructions plus occidentales du quartier Belcourt surplombent et longent ce qui était le champ de manœuvres. A sa gauche, l’église Saint-Bonaventure de l’établissement scolaire du même nom.
Une mention sur le recto, au bas de l’image : « 6202 – P.Z. – ALGER. VUE PANORAMIQUE ». P.Z. pour Photochrom Zürich, la société qui produisait ce type d’épreuve. Le photochrome était un procédé déposé d’édition en couleurs utilisé surtout à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Il emprunte à la fois à la photographie et à la lithographie.
Timbre humide Photochrom au dos (cf. vue 02 ci-dessus).