Description
C e Seppuku, plus communément appelé dans le langage courant Hara-kiri, est réalisé dans les règles de l’art. Le suicidé, vêtu d’un kimono blanc, est assisté d’un Kaishaku, un ami situé juste derrière lui, prêt à lui trancher la tête pour abréger ses souffrances. Les autres personnages présents font office de témoins.
Cette scène est bien sûr un simulacre, organisé en studio pour être pris en photo. Ce tirage d’époque est un tirage albuminé, rehaussé de couleurs. Ce traitement était réalisé à la main par des coloristes, spécialistes des estampes. Ce qui explique la finesse du travail réalisé sur les couleurs. La méthode était utilisée par bon nombre de studios photographiques dès la fin du XIXe siècle au Japon, notamment ceux de Felice Beato, Kusakabe Kimbei ou Adolfo Farsari, l’auteur de ce cliché.
Le titre de la photographie, inscrit dans le négatif, est reproduit dans l’épreuve. Aucune mention particulière au dos.