Le réalisateur américain Dennis Hopper est donc mort samedi dernier, le 29 mai, à l’âge de 74 ans. Le réalisateur mais aussi le photographe ! Car l’homme était aussi doué avec un boîtier et un objectif entre les mains. Un livre à feuilleter sur le Web offre une belle rétrospective de son travail photographique.
Ceux qui avaient eu la chance de voir l’exposition Dennis Hopper et le nouvel Hollywood, à la Cinémathèque française, à Paris, entre octobre 2008 et janvier 2009, avaient déjà pu se faire une idée du regard du photographe. L’exposition avait eu le mérite d’ailleurs de lever le voile sur un moment de vie de Dennis Hopper trop rapidement occulté par la carrière du réalisateur.
Si le descriptif de cette exposition est toujours accessible sur le Web, l’éditeur Taschen, lui, offre aux yeux de tous la lecture du livre Dennis Hopper – Photographs 1961-1967. Une sélection de clichés qui, selon l’éditeur, exprime « l’essence de la carrière photographique aussi brillante qu’exceptionnelle d’Hopper ».
C’est un regard du photographe sur l’Amérique des années 60 qui nous est permis de voir. Une Amérique telle qu’il la voyait, telle qu’il la vivait, telle qu’il la ressentait. Dennis Hopper disait lui-même à propos de ses clichés : « Je le faisais en me disant que ça pourrait avoir de l’importance un jour. À bien des égards, ce sont vraiment ces photos qui ont stimulé ma créativité. »
De là à dire que ses photographies ont été le terreau de sa carrière cinématographique et le point de départ de son film culte Easy Rider (1969) ? Peut-être. A vous de vous faire une idée, à travers le livre consultable sur Internet. Sans oublier, dans une version plus psychédélique, la vidéo ci-dessous, diffusée sur YouTube par Taschen.